Les pays d'Afrique avancent en ordre dispersé pour faire face à la crise du coronavirus. Et cette crise sanitaire révèle dramatiquement celle qui se ressent déjà : la crise économique. A Madagascar, encore englués dans l'isolement économique, des dizaines de milliers d'emplois sont menacés. Les entreprises attendent toujours un plan de relance qui peine à venir. Sans ce plan, estimé à 301 millions de dollars par Africa Intelligence, le mois de juin leur sera fatal.
Madagascar : le souverainisme sans plan a un prix
A Madagascar, les dirigeants enregistrent jusqu'ici un décès du coronavirus et le succès relatif du remède Covid Organics en Afrique. Le remède malgache veut rassembler des dirigeants africains sur leur réponse face au coronavirus, sur leurs réactions pour atténuer la crise et pour réveiller une certaine indépendance économique.
Mais à court terme, les entreprises et leurs salariés attendent un réel plan de relance. Comme partout ailleurs, les entreprises malgaches entreront sur le troisième mois de charges à payer, sans recettes. L'économie de la Grande Île, encore isolée du monde, vit majoritairement du tourisme et du commerce international. Sans plan de sauvegarde ou de relance de la part de l'Etat, le mois de juin sera critique. Un nombre élevé de dépôts de bilans est attendu dans le secteur privé. La monnaie locale, l'ariary, a commencé à montrer sa faiblesse et sa dépendance à l'exportation et au tourisme.
Mais à court terme, les entreprises et leurs salariés attendent un réel plan de relance. Comme partout ailleurs, les entreprises malgaches entreront sur le troisième mois de charges à payer, sans recettes. L'économie de la Grande Île, encore isolée du monde, vit majoritairement du tourisme et du commerce international. Sans plan de sauvegarde ou de relance de la part de l'Etat, le mois de juin sera critique. Un nombre élevé de dépôts de bilans est attendu dans le secteur privé. La monnaie locale, l'ariary, a commencé à montrer sa faiblesse et sa dépendance à l'exportation et au tourisme.
Le coût du plan de relance à Madagascar selon Africa Intelligence
A Madagascar, le secteur privé attend du gouvernement depuis des semaines un réel plan de relance pour faire face à la crise économique. Si le gouvernement malgache a reporté par deux fois le paiement d'impôts et taxes, cette mesure n'atténuera pas les effets directs de l'isolement économique de la Grande Île et l'arrêt des activités des entreprises.
Africa Intelligence estime que ce plan coûterait 301 millions de dollars à Madagascar et "aurait dû être annoncé officiellement le 30 avril. La même plateforme de médias panafricains a publié que seuls 143,4 millions de dollars sont réunis par le gouvernement malgache, dont 25 millions de dollars de fonds propre et près de 70 millions de dollars provenant des bailleurs de fonds. Africa Intelligence a également révélé que la Banque Centrale de Madagascar devrait débourser 60 millions de dollars pour ce plan, et des fonds privés locaux vont être mis à contribution.
En Afrique, la crise du coronavirus va durer plus longtemps entraînant des conséquences insoupçonnées sur l'économie de chaque pays. L'OMS l'a par ailleurs confirmé à l'endroit des pays africains constatant la hausse soutenue du nombre de personnes contaminées ces deux dernières semaines.
Africa Intelligence estime que ce plan coûterait 301 millions de dollars à Madagascar et "aurait dû être annoncé officiellement le 30 avril. La même plateforme de médias panafricains a publié que seuls 143,4 millions de dollars sont réunis par le gouvernement malgache, dont 25 millions de dollars de fonds propre et près de 70 millions de dollars provenant des bailleurs de fonds. Africa Intelligence a également révélé que la Banque Centrale de Madagascar devrait débourser 60 millions de dollars pour ce plan, et des fonds privés locaux vont être mis à contribution.
En Afrique, la crise du coronavirus va durer plus longtemps entraînant des conséquences insoupçonnées sur l'économie de chaque pays. L'OMS l'a par ailleurs confirmé à l'endroit des pays africains constatant la hausse soutenue du nombre de personnes contaminées ces deux dernières semaines.
0 Commentaires