Troublant : manipulation hasardeuse de virus par l'Institut Pasteur France, sous enquête judiciaire en 2017


Le quotidien Le Parisien a révélé une enquête judiciaire menée sur l'Institut Pasteur France en 2016 et 2017. L'enquête a cherché à mettre en lumière les "conditions de transport clandestines" et les "manipulations hasardeuses de virus" en 2015. Il y aurait même eu des précédents révélant des déclarations "effectuées avec du retard" auprès de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) engageant la sécurité publique.

En cette période de pandémie mondiale du coronavirus, beaucoup de questions ont été posées sur la provenance du Covid-19. Sans rentrer dans des sujets à polémiques, voici une information du quotidien Le Parisien en 2017 révélant l'existence d'une enquête menée sur l'Institut Pasteur France. Cette enquête menée en 2016 et 2017 a consisté à vérifier les conditions de manipulation et de transport de 3 tubes contenant un virus effectués en entre la Corée du Sud et la France en octobre 2015. Le virus serait "mortel" alors que son contenant arrivé en France était rangé sur une étagère "sans aucune prise de précaution particulière". Une enquête préliminaire a par ailleurs été lancée par le parquet de Paris en décembre 2016 à ce sujet.

Il a été reproché à l'Institut Pasteur d'avoir attendu la déclaration de "cet incident" à l'ANSM sous 48 heures, comme l'exige la loi française. A l'époque, Christian Bréchot, directeur général de l'Institut Pasteur, s'est défendu en avançant que ces produits ont été inactivés et ne présentaient aucun risque de contamination. Il a toutefois avoué l'erreur de ne pas avoir fait la déclaration auprès de l'ANSM. Ce dernier en a ainsi informé la police judiciaire, origine de cette enquête.

Le Parisien a également révélé que l'Institut Pasteur avait déjà "perdu 2.000 tubes contenant le virus du SRAS" en 2014, ayant également informé l'ANSM avec un retard de 2 mois. Un autre "incident d'opérations" a aussi été soulevé par Le Parisien sur un congélateur mal verrouillé contenant le virus Ebola, et où "il manquait 10 tubes" pendant l'inventaire.


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