Pourtant continent le moins polluant au niveau mondial avec 3,5% des émissions de CO2, l’Afrique pourrait être celui le plus touché par
le dérèglement climatique
Un rapport d’une quinzaine d’organisations,
coordonné par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) établit que
l’augmentation des températures, l’élévation du niveau de la mer, la
modification du régime des précipitations ou encore la multiplication des
phénomènes météorologiques extrêmes ont de grandes conséquences néfastes sur la
santé, la sécurité alimentaire et le développement socio-économique en Afrique.
Ce rapport met en exergue que la température augmente
désormais de 0,4 °C par décennie en Afrique, contre 0,2 °C à
0,25 °C par décennie par rapport au réchauffement global de la planète.
Ce dérèglement entraîne également une modification du
régime des pluies. Par ailleurs, toujours sous l’effet de ce réchauffement, le
niveau de la mer s’élève de 5 mm par an, notamment dans le sud-ouest de
l’océan Indien, de Madagascar à Maurice, soit davantage que l’augmentation
moyenne à l’échelle mondiale – entre 3 et 4 mm par an.
La sécheresse affecte aussi la production agricole, et
donc la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des habitants. D’ici à
2050, le rendement moyen du riz et du blé vont diminuer respectivement de 12 %
et 21 %.
Ces augmentations de températures et de précipitations
sont également propices à la transmission de maladies à vecteur telle la
dengue, le paludisme, la fièvre jaune...
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