Madagascar : infantiliser le peuple peut coûter cher, très cher, en 2020

Marie Christina Kolo, sur Vanity Fair

"Gouverner" ne rime plus avec "infantiliser le peuple". Nous sommes en 2020 et le retour de bâton peut coûter cher, très cher. Vanity Fair raconte l'histoire de Marie Christina Kolo, une jeune de Madagascar face aux réalités banalisées d'un rapport de force qui a trop duré, entre ceux qui gouvernent et les administrés, notamment les jeunes.

Nous sommes loin des périodes sombres des années "rouge" de 1980 où les médias, s'il en existait, étaient muselés, l'opposition était organisée par le pouvoir pour faire valoir une certaine démocratie, telle que les dirigeants voulaient qu'on la perçoive. 2020, les réseaux sociaux se sont installés dans plusieurs foyers, même si le taux de couverture est encore infime comparé aux pays du Nord. Mais les administrés ont pris l'habitude de lire et de discuter, ne serait-ce que les grandes lignes des informations sur les fils d'actualités, ou encore les rapports hebdomadaires des conseils des Ministres ou du gouvernement. En somme, ils commencent à vivre une émancipation citoyenne progressive.

Il est pourtant plus qu'étonnant dans un contexte pareil de voir encore des ministres et des députés hanter les couloirs des institutions avec des agissements tels que Vanity Fair les révèle dans cet article relatant l'histoire de Marie Christina Kolo, une jeune travailleuse ordinaire, passée de des pressions extraordinaires.

Voici le lien > Vanity Fair     

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