La présidence française de l'Union Européenne a haussé le ton contre le Royaume-Uni à un mois du Brexit réel, qui prendra effet le 1er janvier 2021. Après un week-end de discussions, le négociateur européen Michel Barnier (à dr.) et celui des britanniques, David Frost (à g.), n'ont trouvé aucune issue sur les points de discorde entre les deux parties : zones de pêches, droits de douane et quotas commerciaux.
En effet, au rythme où vont les choses, l'UE et le Royaume-Uni s'acheminent vers un Brexit dur, qui installe une crainte des européens sur ces points conflictuels. Paris exige de nouveau que "les britanniques clarifient leur position et négocient réellement afin de trouver un accord". Ces derniers semblent jouer le temps, car il ne reste plus que quelques jours pour les européens pour arracher un accord de libre-échange éloigné d'un Brexit dur.
"Nous n'accepterons pas un accord dégradé qui ne respecterait pas nos intérêts", prévient la présidence française. Il est à savoir que si ce ne sera pas le cas, sans aucun accord trouvé à l'approche du nouvel an, c'est l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) qui sera la référence avec ses règles sur les quotas et les droits de douane applicables en droit international du commerce. Ce qui n'ira pas dans les intérêts de l'Union Européenne.
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