Le Blue Impact Fund, basé au Royaume-Uni, doté de 12à,6 millions de dollars (90 millions de livres sterling), a été lancé lors de la Natural Capital Finance & Investment Conference le 24 novembre 2020. ce fonds se concentrera sur la récupération et la résilience des océans et vise à exploiter la puissance des algues, des moules et des huîtres afin de réduire les impacts du changement climatique.
Bruce Howard, directeur de l'Ecosystems Knowledge Network, l'organisateur de la conférence, pense qu'il s'agit de la pièce manquante du puzzle dans l'engagement du Royaume-Uni à atteindre le zéro net d'ici 2050. "La finance basée sur la nature est une classe d'actifs critique qui doit être une partie essentielle de l'agenda politique de la COP26 pour garantir que le Royaume-Uni est un leader mondial de la finance verte", Bruce Howard.
Le Blue Impact Fund sera géré par Finance Earth. Le conseiller en investissement d'impact environnemental et gestionnaire de fonds basé au Royaume-Uni développe le fonds depuis 2018, en collaboration avec le WWF et Sky Ocean Rescue. Le WWF siégera au comité d’investissement du fonds et fournira des conseils pour appuyer l’évaluation de l’impact du fonds.
Selon le rapport Seaweed for Europe, le secteur des algues a un potentiel de générer 85.000 emplois en Europe d'ici 2030, tandis que l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime que l'Asie représentait plus de 99% de la production mondiale d'algues en 2018.
Le fonds investira également dans d'autres formes de production durable de produits de la mer à faible émission de carbone, y compris l'aquaculture marine et terrestre.
"Il y a un potentiel pour relancer une reprise verte dans les zones côtières face au double coup dur de la pandémie de Covid-19 et à l'impact du déclin économique à long terme. L'ambition est de financer un écosystème dynamique de petites entreprises à forte croissance dans le secteur des produits de la mer marins et ainsi de créer de nouveaux marchés pour stimuler l'économie bleue durable du Royaume-Uni", a déclaré Jamie Mansfield, cofondateur et directeur général de Finance Earth.
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