Né en 1877, le Washington Post veut surfer sur l'élection de Joe Biden. Réputé de gauche, le révélateur du Watergate à travers deux de ses journalistes en 1974 dont l'issue est la chute de Richard Nixon, veut frapper fort en voulant dépasser les 1.000 journalistes et 26 antennes à l'étrangers.
Au moment où les médias américains traversent une de leurs pires crises, à cause du Covid-19, la concurrence des réseaux sociaux et ayant annoncé 11.000 licenciements, le Washington Post s'est senti pousser des ailes après l'élection du démocrate Joe Biden aux Etats-Unis. Il faut dire que le journal est appuyé par un actionnaire puissant, et non moins l'homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, le Pdg d'Amazon.
Ainsi, le Washington Post veut recruter davantage de journalistes à travers le monde. L'ambition portera le journal à un total de 1.010 journalistes opérationnels avec 26 antennes étrangères. Le "Post", comme on l'appelle à Washington, prévoit en effet d'ouvrir des pôles de rédacteurs à Séoul et à Londres. Des ouvertures de postes sont également prévues à Sydney et à Bogota.
Europe et Asie, ce sont les deux continents de croissance choisis par le Washington Post pour les années à venir avec une ligne éditorial plus tournée vers l'international. Il faut dire que le journal a annoncé être rentable en 2018, dix après la crise financière de 2008, et croit dur comme fer en la valeur du papier. Contrairement à son principal concurrent américain, le New York Times, plus conservateur et qui a misé très tôt sur le numérique, avec beaucoup de succès.
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