Chine : purges et contrôles renforcés dans l'Empire du Milieu

Après l'annonce du Premier ministre chinois, Li Keqiang, sur un renforcement du système judiciaire chinois en avril 2020, concernant les territoires contrôlés (Hong Kong et macao), le système politique et économique, l'étau semble se resserrer autour des personnalités jugées "gênantes" pour le Parti Communiste.

Jiang Zemin, ancien président considéré comme trop attiré par l'ancien régime, Zhou Yongkang, ancien numéro un de la sécurité, et Sun Lijun, alias le "masque noir", soupçonné d'être mêlé aux deux dernières grandes crises, celle de Hong-Kong et du coronavirus à Wuhan, ont été écartés du Parti et des cercles du pouvoir.

Mais le régime actuel s'est également tourné vers les puissances financières chinoises après une déclaration fracassante du milliardaire Jack Ma, fondateur d'Alibaba et deuxième fortune en Chine, vers le début 2020 : "Je n'ai pas peur d'un adversaire plus grand que moi". Jack Ma a enfoncé le clou le 24 octobre 2020 dans un discours en critiquant la Chine d'étouffer l'innovation et les banques chinoises d'avoir "une mentalité de prêteurs sur gages".

Depuis ce jour, Jack Ma n'a plus donné signe de vie, n'a plus répondu à aucun appel ni aucun message. Cette disparition coïncide avec une montée en puissance des moyens de contrôles mis par la Chine sur tout son territoire et sur sa présence étrangère à travers des grands groupes comme Huawei, ou de multiples groupes industriels très présents en Afrique. Une autre victime, Ant Group, qui devait effectuer une entrée en bourse record, a vu son opération annulée par la Chine.

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