Airtel Kenya a mis à niveau certains de ses sites avec des services Internet mobiles de cinquième génération (5G). L'opérateur, filiale du groupe indien Bharti Airtel, se prépare à une bataille contre Safaricom pour une plus grande part de marché sur les données mobiles.
Airtel a déclaré que le déploiement de réseaux prêts pour la 5G l'aiderait à capitaliser sur la demande croissante d'Internet mobile dans le pays, quelques jours à peine après que Safaricom est devenu le premier opérateur à offrir les services ultra-rapides dans la région.
L’unité kényane de Bharti Airtel affirme avoir plus de 600 sites à Nairobi, Mombasa et Malindi sur le réseau 5G. "Ces 600 sites sont désormais prêts pour la 5G. Nous n'avons pas à apporter d'autres modifications au réseau. Nous allons simplement obtenir le spectre et décider du moment de l'allumage", a déclaré le directeur général d'Airtel Kenya, Prasanta Das Sarma.
Airtel Kenya, qui détient 26,5% de parts dans le segment des données mobiles, souhaite renforcer son activité dans un contexte de demande croissante en raison de la pandémie de Covid-19 qui oblige les gens à travailler et à apprendre de chez eux.
Le nouveau réseau 5G offrira aux consommateurs une vitesse Internet de 700 Mo/s, trois fois plus rapides que le réseau 4G actuel, permettant aux opérateurs d'offrir un service alternatif pour les maisons et les bureaux dans des zones qui ne sont actuellement pas couvertes par son réseau de fibre.
Sur ce marché, Safaricom est le leader au Kenya avec 67,6% du nombre total d'utilisateurs en décembre 2020.. Cet opérateur coté en bourse à Nairobi, a lancé la 5G dans cinq comtés, dont Nairobi, Kisumu et Kisii, et cherche à étendre l'Internet haut débit sur 150 sites dans neuf zones urbaines au cours des 12 prochains mois.
Airtel et Safaricom visent tous deux à relancer leur activité de données pour compenser la faible croissance des appels mobiles, où ils enregistrent une légère croissance de leurs revenus.
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