La BAD lance une garantie de transaction pour le commerce entre PME africaines

La Banque africaine de développement (BAD), par le biais de ses opérations de financement du commerce et du développement du secteur financier, a lancé un instrument de garantie de transaction conçu pour fournir jusqu'à 100 % de couverture pour le risque de non-paiement aux banques régionales et internationales, dans les transactions commerciales initiées par les banques locales en Afrique.

La garantie couvrira une gamme d'instruments de financement du commerce, y compris les lettres de crédit confirmées, les prêts commerciaux, les engagements de remboursement irrévocables, les factures avalisées et les billets à ordre.

Dans les remarques liminaires lors du lancement virtuel de la garantie le 29 juillet, Stefan Nalletamby (photo), directeur de la Banque pour le développement du secteur financier, a déclaré : "L'accès au financement du commerce entre les entreprises stimule le commerce intra/extra-africain. Nos utilisateurs finaux cibles seront les femmes entrepreneurs, les entreprises respectueuses de l'environnement, les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises locales, grâce à la facilitation des banques locales participantes. La priorité sera donnée aux États à faible revenu et en transition.

Le nouvel instrument offrira aux institutions financières locales des opportunités indispensables pour établir des relations avec des banques correspondantes internationales, renforcer les liens avec un réseau mondial de partenaires de financement du commerce et réduire le besoin de garanties en espèces, augmentant ainsi l'accès au financement pour les PME à travers le continent. Cette intervention est fortement alignée sur la stratégie de la BAD pour développement du secteur financier. dont les principales priorités sont d'élargir et d'approfondir les systèmes financiers africains en plaçant la finance au centre de la capacité de production du continent.

Le commerce reste un moteur important du développement social et économique de l'Afrique malgré l'énorme déficit persistant du financement du commerce. Cela est principalement dû au manque de liquidités et de moyens d'atténuation des risques à travers le continent et a été exacerbé par les récents développements du marché, tels que l'augmentation des réglementations bancaires et les chocs mondiaux dus au Covid-19.

L'événement de lancement a été organisé en partenariat avec Making Finance Work for Africa (MFW4A). Il comprenait une table ronde avec des experts du financement du commerce d'IFC, d'Afreximbank, d'Ecobank, d'ODDO BHF et de Moza Banco. Le conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé ce nouvel instrument en octobre 2020.

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