L'Afrique du Sud veut réagir plus efficacement face à l'écroulement du tourisme au niveau mondial après la pandémie. Le tourisme est en effet un des piliers de l'économie sud-africaine qui pèse pas moins de 10 milliards de dollars par an avant la crise sanitaire.
Le gouvernement sud-africain a étudié tous les relais possibles afin de relancer plus rapidement ce secteur, d'autant que la majorité des pays voisins, et aussi ceux qui pourvoient habituellement des touristes dans le pays, sont ouverts au transport aérien. Parmi les principaux relais, l'Afrique du Sud a avancé l'étude sur la création d'un visa nomade numérique. Cette solution qui pourrait bientôt être proposée aux étrangers a été identifiée aux moments de la pandémie où les travailleurs cherchaient à maintenir leur rendement même à distance, à l'image des travailleurs à domicile dont le nombre a explosé depuis 2020.
Le visa nomade numérique a déjà été adopté par des pays à forte potentialité touristique comme les Emirats Arabas Unis à Dubaï, les Maldives ou la Grèce. L'Afrique du Sud veut le proposer aux travailleurs nomades étrangers pour une durée variant entre 90 jours à un an.
Ce visa est sensé gonfler assez rapidement le nombre de visiteurs étrangers en Afrique du Sud, mais vise également à renforcer le niveau des travailleurs locaux dans le secteur du tourisme. En effet, come constaté lors du denier salon World Travel Market Africa, l'Afrique du Sud possède un potentiel élevé en matière d'infrastructures et de sites touristiques mais présente un niveau de professionnalisme moyen pour les travailleurs de ce secteur.
Un programme de formation a par ailleurs été mis en place afin de réduire ce gap entre les offres et compétences locales. Le gouvernement a également soutenu financièrement les établissements hôteliers du pays afin d'accéléré la relance cette année.
Il reste un seul point noir que l'Afrique du Sud devrait régler : l'insécurité qui s'est démultipliée depuis la pandémie et les périodes de confinement national.
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